N.Y.C
« Ville de lumière,
J’ai besoin de toi »
Tiens, le bout d’un air
D’une Image d’Or qui me revient.
Permettez que je me l’approprie.
Il colle bien à mon état d’esprit.
Je suis vide, sans mes remparts.
Je ne suis rien sans mon espace.
Ce n’est pas où je vis que je Vis.
C’est là-bas, là-bas que je respire,
Entre ces croisements parfaits
De rues innombrables numérotées
D’avenues gigantesques où se perd le malheur
Qu’on éradique à coups de quotidien.
C’est là-bas, là-bas que je respire.
Dans ma ville. Même si je n’y suis pas.
Ici, je survis, au tuba.
Mon air est pur, plus pur en face.
Si oppressée, car je m’enfonce
Dans ce substitut à mon milieu vital,
Je me sens couler, je m’étouffe
Dans les profondeurs françaises. J’ai mal.
Mardi 15 octobre 2002